L’orvet est parfois surnommé « serpent de verre », en raison de sa capacité à abandonner sa queue lorsqu’il est menacé, à la manière des lézards… Et pour cause : malgré son apparence de serpent, l’orvet n’est pas un serpent est bel et bien un lézard ! Pour achever de s’en convaincre, il suffit de l’observer plus attentivement. Contrairement aux serpents, l’orvet, d’aspect général lisse et brillant, possède une petite tête peu distincte du corps, des écailles dorsales et ventrales de taille semblable (tandis que le ventre des serpents est couvert par une seule rangée de grandes écailles), des paupières mobiles (alors que les yeux des serpents sont protégés par une paupière transparente fixe). L’orvet est également moins agile que les serpents, et bien qu’il se déplace comme eux par reptation, il est plus lent. Enfin, preuve définitive s’il en fallait : tout comme les lézards, en cas d’agression l’orvet est capable de se débarrasser de sa queue pour échapper à son prédateur ! Cette étrange faculté est appelée autotomie. Un subterfuge qui ne marche qu’une fois : la queue repousse ensuite, mais elle plus courte et ne retombera plus…
source : https://www.mnhn.fr/fr/orvet-fragile