Je m’évade
Sous les coquilles rompues du soir
Avec mon sac d’étoiles dans ma poche,
Ma fronde à tuer les heures
Et mon sifflet de merisier,
En échange de quelques larmes
De quelques morsures sous le sein
– Que je comptai à ma jeunesse –
Une nuit vierge de sang.
Tout est là dans cette tendresse de feuillesRené-Guy Cadou, Forges du vent, 1938